Accueil
Brenda hasseck
Les Farmer
Bon voyage
Ma vie en XXL
Liens
Qui suis-je ?
Contact

D'aussi loin que remonte mes souvenirs j'ai toujours vu mon père comme un aventurier, toujours par monts et par vaux, à voyager tout autour de la planète. Combien de fois, alors que ma grande sœur Wendy et moi n'étions que des enfants, j'avais vu mes parents valises à la main nous dire au revoir à travers la vitre du taxi, nous laissant à la garde de notre grand père, parce que nous étions trop petits pour entreprendre ces longs voyages avec eux, des dizaines de fois....
Mon père avait besoin de ces voyages pour être heureux, il avait la chance de venir d'une famille aisée ce qui lui permettait de voyager sans compter depuis qu'il avait l'âge de voler de ces propres ailes. D'ailleurs c'est lors d'un voyage dans les îles Twiikii qu'il avait rencontrée ma mère, une habitante de l'île. Etait ce la magie du climat, ou le romantisme des plages la nuit, toujours est-il que ce fut le coup de foudre entre les deux, et c’est à peine rentré à la maison que ma sœur Wendy fut mise en route...

Bien sûr dès que Wendy et moi avons eu l'âge requis nous avons nous aussi pu profiter de ces voyages magnifique. Je me rappellerai toujours de mon premier voyage, nos parents nous avaient emmenés visiter la région des trois lacs. Toute ma (courte) vie, j'avais rêvé de partir pour ces lointaines destinations qui semblaient rendre mes parents si heureux, et ce jour là à travers le hublot de l'avion je vis enfin une de ces destinations....

Nous avions dans un premier temps décidé de loger "à la dure" dans un camping, pour changer de notre vie quotidienne "tout confort". D’après mon père il n’y avait rien de mieux qu’une toile de tente pour se forger le caractère. Ma mère ne semblait pas totalement convaincue mais nous avons quand même pris nos quartiers au camping Hache à bois.

 

La journée, nous faisions des excursions dans la région, ou alors notre père nous apprenait à pêcher, il était beaucoup plus doué que nous, mais d’un autre coté les poissons qu’on trouve aux trois lacs étaient pratiquement aussi grands que moi à l’époque alors forcément, il était plus facile de regarder mon père faire, que de sortir un de ces maudits poissons de l’eau… 

Le soir nous nous réunissions souvent autour d’un feu, mon père nous racontait tout les merveilleux voyages qu’il avait déjà faits. Il nous parlait de tout ses pays si lointains que ma sœur et moi ignorions jusqu'à leur existence !! Parfois, quand nous avions été sage, mes parents nous autorisez à faire griller quelques chamallows.

Enfin, notre période « 100% nature » ne dura qu’un temps (3 jours pour être exact), jusqu'à ce qu’au retour d’une sortie je me fasse attaquer par un essaim d’abeille. Ma mère piqua une colère monstre, contre mon père lui reprochant de mettre en danger la vie (!) de ses enfants en préférant vivre ici plutôt que dans un vrai hôtel…  
Je n’irais pas jusqu'à dire que ma mère n’attendait que ça comme excuse pour se sauver du camping, mais on ne devait pas être très loin de la vérité non plus….

 

Enfin bref quoi qu’il en soit nous avons pris nos valises pour les reposer cette fois ci dans un « endroit décent » comme disait ma mère. L’hôtel Vue sur le ciel un hôtel 5§.

A partir de ce moment là les vacances ont complètement changées de forme, fini les grillades de chamallow au feu de bois, là c’était plutôt piscine intérieur avec Wendy….

Bain dans les sources chaudes de l’hôtel, avec nos parents, non vraiment même si notre séjour au camping m’avait plu, j’avoue que le reste du séjour à l’hôtel Vue sur le ciel fut tres agréable aussi…

Puis surtout l’avantage de l’hôtel c’est que si au camping nous avions notre propre tente ici nous avions notre propre chambre, et autant vous dire que Wendy et moi en avons largement profité pour faire tout ce qui nous étaient interdit le reste du temps

Nous dormions dans le luxe le plus total la nuit, mais la journée nous avons continué à explorer les richesses de la région. Une des choses que ma sœur et moi avons préféré, c’était les buches nautiques, nous avons passé des heures, Wendy et moi à jouer dessus...

Il y avait aussi le lancé de haches, et malgré le fait que nous étions trop petits pour y participer, nous passions des heures à regarder mon père. Il était vraiment doué, et dans mon esprit de petit garçon d’alors, mon père, c’était un dieu vivant, le meilleur des papas, capable de pécher les plus gros poissons, de lancer des haches, j’étais sur que si il l‘avait voulu mon père aurais pu déplacer la montagne a la seule force ses bras….

Si mon père tenait à nous montrer toutes les activités physiques qu’offrait le coin, ma mère, elle, était plus porté sur le coté culturel de la chose nous avons donc eu droit aussi a notre « exploration culture » de la région des trois lacs.
Et cette initiation était on ne peu plus vaste nous avons observé des troncs d’arbre millénaire…

Appris les coutumes locales en s’initiant à la Polka, avec les gens du coin…

Nous avons aussi gouté les spécialités culinaires locales, des crêpes bien grasses et bien épaisses…..

Et puis le dernier soir de notre séjour, mon père nous a annoncé qu’il avait une surprise pour nous, un vieil ami à lui qu’il voulait absolument nous présenter, nous sommes donc partis à pieds dans les bois, au bout d’un moment nous sommes arrivé dans une petite cabane loin de tout et là nous avons aperçu ce qui semblait être un homme très poilu…
En fait en nous approchant d’un peu plus prés nous avons réalisé qu’il s’agissait d’un Yéti, Je n’en croyais pas mes yeux, un yéti, un vrai, là à quelques mètre de moi….

C’était donc ça la surprise, que nous avais réservé mon père, j’avoue que sur le moment j’ai eu du mal à y croire, et si mon père n’était allé le saluer comme si c’était un ami de 20  ans, j’aurais pu croire à une illusion d’optique….

Au bout de quelques minutes il s’est avancé vers nous pour nous saluer, je me souviens très bien encore aujourd’hui, de cette rencontre, j’étais un peu effrayé, mais en même temps je savais que je n’avais rien à craindre, c’était une sensation extrêmement étrange…

Mais très vite le yéti et moi sommes devenus les meilleurs amis du monde, il avait des manières un peu rudes mais c’était un monstre de gentillesse…
Au bout d’une heure environ il a fallu partir le retour était prévu pour le lendemain matin et nous devions encore boucler nos valises…

Ce furent les premières et les plus belles vacances de ma vie, j’avais découvert tellement de belles choses en si peu de temps et pourtant j’étais sûr qu’il m’en restait encore au moins autant à découvrir. En quelques jours mon père avais réussis à me transmettre sa passion, et je ne rêvais que d’une chose en rentrant à la maison…. C’était de repartir….

Retour au sommaire - Chapitre 2 : Love is in the air (1ère partie)

Laissez vos commentaires ici ------->